Très tôt, le 21 novembre à RUNGIS
De bon matin les folkloristes se lèvent
De bon matin les folkloristes se lèvent
Mettent leur chapeau sur le côté
Et à Rungis ils vont aller
Voilà déjà 50 ans que les halles de Paris ont déménagé pour RUNGIS.
Nous voici, donc, comme le veut la tradition, ce 3ème jeudi du mois de novembre, de très bonne heure, au pavillon de la viande pour fêter comme il se doit, l’arrivée du beaujolais nouveau.
Son succès ne se dément pas, plus de 20 millions de bouteilles s’écoulent chaque année en France.
Quel goût aura ce breuvage cette année ?
Pour cette cuvée, fini le goût de banane, c’est l’arôme de fruits rouges et d’épices qui prédomine selon l’avis des consommateurs.
Après s’être faufilés au milieu des camions frigorifiques, nous voilà enfin arrivés au restaurant l’Aloyau, où nous attend un bon café chaud. Les applaudissements fusent et les appareils photos crépitent.
Certains nous prennent pour des bretons, mais nous les corrigeons très vite…
Et c’est parti pour déambuler et danser au milieu des carcasses. (Mieux vaut ne pas être végan…)
La convivialité et le bon accueil nous réchauffent le cœur, car dans les allées le froid domine.
Les acheteurs et visiteurs ne se sont pas fait prier pour venir tenter un petit pas de danse.
Puis après avoir parcouru ce grand entrepôt, nous nous dirigeons vers le Saint Hubert, où nous arrivons bien échauffés. L’ambiance est aussi au rendez-vous. Quelques danses au milieu des clients et nous nous dirigeons vers les volailles, où déjà nous devinons que Noël approche.
Et c’est bientôt la fin de notre prestation, il fait jour et les camions sont déjà en route pour approvisionner nos assiettes partout en France et ailleurs (nous avons même échangé avec un acheteur venu spécialement de Madagascar, qui par manque de viande de zébu, venait choisir notre bœuf de bonne qualité).
Avant de repartir finir notre nuit, c’est autour d’une table bien garnie, que nous avons dégusté, au chaud, le beaujolais nouveau !