Skip to main content

Ma Belle Corrèze : Le Pays Vert, le pays de mon enfance

Ma Belle Corrèze 1

Après le 17 mars, nous sommes restés chez nous…

Le 11 mai, nous voilà enfin libres…, mais pas complètement, car 100 kms, c’est trop peu pour aller te rejoindre, sauf en rêve.

Rêve de Corrèze, miracle inaccessible

Vif bol d’air vert pur, paradis insubmersible

Ma Corrèze chérie, j’aime tant ta nature

Tes chemins sans rature, admirable verdure

Jamais imaginé, coincé entre quatre murs

Qu’être séparé de toi me serait si dur

.

Mais depuis le 2 juin, le rêve est redevenu réalité.

Nous pouvons de nouveau flâner à travers tes magnifiques paysages pleins d’odeurs et de couleurs.

Ma Belle Corrèze 2

.

.

.

Un petit pont de pierre

Ma Belle Corrèze 3

Enjambe la rivière.

Discrète main humaine,

Perdue dans le domaine

Du règne de l’eau claire,

Des bouquets de bruyère.

.

.

Et puis rappelons-nous…

.

.

Nos paysages et nos vieilles pierres

.

La batteuse

Ma Belle Corrèze 6Un vrai folklore, le repas traditionnel le jour des grandes fenaisons où tout le village était présent, pour partager les tourtous faits par la maîtresse de maison.  A l’époque, pas de tracteur, tout à la main et le jour suivant c’était chez le voisin. Les nuits étaient courtes.

.

.

Et les bons repas

Le clafoutis aux cerises à la poêle et le petit salé avec sa mique

.

Ma chère et paisible commune de Vigeois, au cœur de cette belle Corrèze, il m’a fallu la quitter, pour monter travailler à la Capitale.

Pas facile, d’abandonner sa chère campagne pour l’inconnu. Bien sûr, j’entendais parler de Paris à la télévision, avec ses spectacles, ses manifestations et la Politique.
Derrière l’écran, ce monde semblait fou et surtout pas pour moi.

Et voilà, qu’un beau matin de janvier 1979, j’ai pris ma valise en carton, direction la gare d’Uzerche. C’était la première fois que je prenais le train…

.

Austerlitz, tout le monde descend – plongé dans ce monde imaginaire devenu réalité.

Mais à 22 ans, pas question de montrer que je viens d’ailleurs.

Heureusement, qu’un copain corrézien, arrivé lui aussi quelques semaines avant, m’attendait au bout du quai, car je crois que j’aurais fait demi-tour.

Finalement, tout alla très vite et devinez qu’elle fut ma première destination ?

PIGALLE, ce coin de Paris si connu – en métro et sans me tromper.

Mais impossible d’abandonner mes racines. Alors tous les vendredis soir, le train « spécial corréziens » nous attendait pour un départ à 19h et un retour le dimanche à 23h.

Et c’est pendant le trajet, où chacun racontait sa vie parisienne, que l’on me proposa, de contacter « Les Corréziens de Paris » afin de rencontrer d’autres compatriotes.

Et me voilà donc, rue de La Fontaine au Roi, siège de l’association. Coïncidence, une Vigeoyeuse qui tenait la permanence, dirigeant le groupe folklorique « Lou CabrettaÏre » me proposa de venir danser avec eux.

Et c’est ainsi que j’ai pu faire mes premiers pas de bourrée et pas question de louper les répétitions, car il y avait aussi de belles jeunes filles.

.

C’est comme ça, que j’ai attrapé le virus du folklore et rencontré ma femme, car vous savez, les groupes folkloriques, c’est MEETIC, une vraie agence matrimoniale…

.

Ce monde associatif, nous permet de garder nos racines et de les transmettre à nos enfants et petits-enfants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *