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JOIE et LARMES à l’EHPAD

Mercredi 28 juin, alors que je rends visite à ma mère à l’EHPAD Alquier Debrousse, une grand-mère m’arrête : « C’est vous le fils de la dame qui êtes venu danser la semaine dernière ? ». J’acquiesce. Elle continue « On a beaucoup aimé ! ».

Voilà. Je me rends compte, plus encore, à quel point cet événement a marqué positivement une grande partie des anciens, du personnel et des familles de ce lieu.

Petit retour en arrière.

Il y a environ 6 mois, je salue Benoit à l’accueil, qui, comme toujours, respire la joie de vivre : il me dit que l’idée de faire une mini-transhumance avec les moutons de la maison de retraite est envisagée et qu’ils cherchent une idée liée au folklore des régions de montagnes. Je propose alors les coordonnées de La Bourrée Montagnarde, musiciens et danseurs, pour l’animation. Il est enthousiaste. Finalement, ce sera une après-midi sur le thème de l’été pour égayer le quotidien, trop souvent solitaire, des personnes âgées parfois en situation de dépendance.

Le 22 juin, grand jour, nous sommes 12, plus moi. Cela devait être le chiffre du jour. Koumba, la souriante et sympathique responsable du service Animation et Vie Sociale me glisse : « On a compté 120 personnes puis on a arrêté de compter ». La salle est pleine de nos anciens.

L’éternelle mais toujours nouvelle présentation du groupe par Marie commence. On a une aveyronnaise. On présente notre groupe, nos costumes et on commence à danser devant tant de personnes à qui cela redonne le sourire, tant de personnes qui fredonnent des airs de valse qu’ils connaissent et tant de personnes qui tapent des mains pour applaudir. En leur honneur, on enchaîne les danses : crouzade, bourrée à huit, bal d’Abzac où Marcel et Jean ont brillé dans un épique combat de coq, drelliers, bouteilles… J’en oublie.

Le personnel de l’EHPAD notamment le personnel d’animation nous remercie pour nos sourires et notre joie exprimée lors de notre prestation. Une ancienne a même pleuré après notre dernière danse… Stéphanie est allée la consoler et nous avons pris une photo avec elle…

Sur le départ, je recroise Koumba : « Les résidents veulent que vous reveniez » me dit-elle. Je lui réponds que ce n’est qu’une question de date.

Je me permettrai de rajouter que cette sortie est l’une des raisons d’être du groupe, s’il en fallait une de plus. Le fait d’apporter la joie dans les yeux de notre public par la musique, la danse et nos traditions fait partie de notre ADN, aussi bien dans ce type de lieu que dans d’autres comme Montmartre, mais cela est une autre histoire… al còp que ven !

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