Confinement et la planète applaudit
Mardi 17 mars, restez chez vous.
Il traînait depuis quelques temps déjà, mais personne ne voulait y croire.
Le fameux virus COVID 19 (non pas corrézien, mais chinois) est arrivé en France.
Et nous voilà, contraints de rester à la maison.
Finis les embrassades, les apéros, les réunions de famille et les vacances…, tout tombe à l’eau !
Et avec tout ça, un soleil d’été qui nous nargue.
En bon français, on râle, mais il va falloir s’occuper tout de même.
C’est vrai que certains sont quand même privilégiés, tout dépend si l’on peut mettre un pied dans le jardin, ou pas…
Mais bon, la journée fait 24h pour tous, alors quoi faire ?
Le réveil sonne, enfin, façon de parler, il faut se lever.
Télétravail pour certains, poursuite de l’activité sur le terrain pour d’autres (« MERCI ») et farniente pour la plupart.
Pendant cette situation inédite, certains rendent service bénévolement et d’autres s’improvisent prof, en se replongeant dans l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et du calcul (pas si simple de réactiver les méninges…). C’était plus drôle de jouer à la maîtresse quand on était petit… !
Pour ceux qui possèdent un jardin, c’est le paradis. Pas un seul bruit à part le chant des oiseaux que l’on redécouvre et des espèces que l’on avait oubliées comme le pivert et les mésanges aux couleurs de printemps.
Nous redécouvrons le silence. Ici et ailleurs, la nature reprend ses droits.
Mais la journée ne fait que commencer, alors que faire maintenant…
C’est le moment de trier les placards, astiquer son intérieur du sol au plafond, passer le karcher… Étonnement, c’est aussi l’occasion de se rapprocher des siens (les visio et le téléphone ne sont pas au chômage partiel en cette période !).
Et midi approche, la faim se fait sentir et nous n’avons plus la cantine… Mais nous avons des pâtes et du papier toilette.
Pourquoi pas un bon confit de canard ? Alors commence la séance d’épluchage des pommes de terre du terroir, suivi de la cuisson à la bonne et vraie graisse qui les imbibera à merveille.
Et arrive le meilleur moment… on passe à table !
Mais pas de plat sans dessert, ce serait un sacrilège.
Pourquoi pas, une fournée de chouquettes, c’est tellement rapide et délicieux, que même les deux corbeilles ne tiendront pas jusqu’à 16h, pour le goûter… !!
Le soir, on sera raisonnable et ce sera une bonne soupe de légumes pour se donner bonne conscience, enfin… sauf si l’on cuisine avec notre chef aveyronnais préféré : Cyril LIGNAC.
La gourmandise n’est pas un vilain défaut.
Avec tout ça, espérons que nos costumes, bien rangés dans nos placards, ne rétrécissent pas…
Et puis voilà que la question va se reposer, tous les soirs !!! Que fait-on demain ?
DES PÂTES…, ou aligot saucisse !!
Mais après tout ça, restons confinés et RESTONS CHEZ NOUS, en pensant au personnel soignant et à tous ceux qui sont dans l’ombre et dont on ne parle jamais, qui, sans compter leur temps, sont en première ligne pour nous sortir de ce « truc invisible », qui bouleverse notre quotidien.