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Auteur/autrice : Blondy PATIENCE

Châtelains, le temps d’une après-midi…

Breteuil, le 25 Juin 2023, avec la FFATP.

Au cœur du parc naturel de la vallée de Chevreuse, à 35 km de Paris, le château de Breteuil magnifiquement meublé fait revivre avec 50 personnages de cire, la vie quotidienne d’une famille au cœur de l’Histoire de France.
Huit contes de Perrault sont présentés dans les dépendances. Le parc de 75 hectares comprend la promenade des arbres remarquables, plusieurs jardins, un labyrinthe, un colombier médiéval, des aires de jeux et de pique-nique.
Tout au long de l’année, l’équipe du château de Breteuil organise des évènements pour tous publics.

C’est pour cela, qu’après avoir parcouru les rues de Montmartre le samedi 24 et dimanche 25 juin matin, La Bourrée Montagnarde s’est retrouvée châtelaine le dimanche après-midi.
Une ambiance folklorique a régné, l’espace d’une journée, dans le parc de ce lieu emblématique grâce à cette rencontre organisée par la Fédération Française des Arts et Traditions Populaires (FFATP).

Plusieurs régions voire pays étaient représentés : l’Auvergne, la Bourgogne, la Bretagne, l’Ile-de-France, le Limousin, la Normandie et la Slovaquie. A l’intérieur de l’orangerie du château, le public, pouvait découvrir également une exposition des vieux métiers.

Afin d’animer les 4 coins du Parc, chaque groupe a pu défiler sous un soleil de plomb, dans les allées et recoins, en présentant ses chants, danses et musique, sous l’œil bienveillant de la Payse de France 2023 Lisa-Rose Jonas représentant la Provence et sa première demoiselle d’honneur Léonie Haudiquet représentant le Pas-de-Calais.

Malheureusement le public était peu nombreux, mais cela n’a pas entaché notre bonne humeur et notre envie de partager dans ce lieu magnifique notre amour du folklore.

Merci à Sandrine, notre Présidente et à Marcel de nous avoir ravitaillés en eau fraîche, bien utile, pour se désaltérer après valses et bourrées. Nos beaux costumes nous tiennent bien chaud en hiver mais en été nous envions les tahitiens !

Chapeau bas à Alexandre, notre plus jeune costumé du jour, toujours partant pour une danse, qui a su avec entrain, embarquer Sandrine dans un beau pas de valse.

Pour les plus curieux, en fin d’après-midi, une visite du château clôturait cet agréable moment.

Rencontres toujours aussi conviviales que nous espérons renouveler ici ou ailleurs…

Repas de fin d’année

Le 28 juin La Bourrée Montagnarde se retrouve pour son traditionnel repas de fin d’année. 

L’occasion pour la présidente de remercier tous les adhérents pour leur engagement, et pour Claire, danseuse à la BM, de nous présenter sa fille Jade, petite fille de Régine, notre accordéoniste, pour sa première sortie officielle : à n’en pas douter, une future recrue !

C’est toujours un réel plaisir de se réunir, jeunes et moins jeunes, autour de mets préparés par nos soins. Bien sûr, cela commence par un apéro qui nous ouvre l’appétit !

Puis débute la ronde des salades colorées, des pizzas et tartes salées, des mousses… pour aiguiser nos papilles et s’en  suivent des gâteaux et fruits pour finir de nous régaler.

Rajouter par-dessus un petit calva fait maison par nos doyens, Lélé et Jean-Claude, et la fête est plus folle !

Et comme se plaît à dire notre présidente : 
« La joie est une condition intérieure. Elle ne naît pas de circonstances heureuses ou malheureuses,  mais de notre manière de les vivre ».

Concept qu’elle nous a rappelé dans ses vœux de début d’année, concept adopté pour ce repas de fin d’année !

Nous nous quittons donc dans la joie et la bonne humeur et nous donnons rendez-vous pour la rentrée le 6 septembre.

JOIE et LARMES à l’EHPAD

Mercredi 28 juin, alors que je rends visite à ma mère à l’EHPAD Alquier Debrousse, une grand-mère m’arrête : « C’est vous le fils de la dame qui êtes venu danser la semaine dernière ? ». J’acquiesce. Elle continue « On a beaucoup aimé ! ».

Voilà. Je me rends compte, plus encore, à quel point cet événement a marqué positivement une grande partie des anciens, du personnel et des familles de ce lieu.

Petit retour en arrière.

Il y a environ 6 mois, je salue Benoit à l’accueil, qui, comme toujours, respire la joie de vivre : il me dit que l’idée de faire une mini-transhumance avec les moutons de la maison de retraite est envisagée et qu’ils cherchent une idée liée au folklore des régions de montagnes. Je propose alors les coordonnées de La Bourrée Montagnarde, musiciens et danseurs, pour l’animation. Il est enthousiaste. Finalement, ce sera une après-midi sur le thème de l’été pour égayer le quotidien, trop souvent solitaire, des personnes âgées parfois en situation de dépendance.

Le 22 juin, grand jour, nous sommes 12, plus moi. Cela devait être le chiffre du jour. Koumba, la souriante et sympathique responsable du service Animation et Vie Sociale me glisse : « On a compté 120 personnes puis on a arrêté de compter ». La salle est pleine de nos anciens.

L’éternelle mais toujours nouvelle présentation du groupe par Marie commence. On a une aveyronnaise. On présente notre groupe, nos costumes et on commence à danser devant tant de personnes à qui cela redonne le sourire, tant de personnes qui fredonnent des airs de valse qu’ils connaissent et tant de personnes qui tapent des mains pour applaudir. En leur honneur, on enchaîne les danses : crouzade, bourrée à huit, bal d’Abzac où Marcel et Jean ont brillé dans un épique combat de coq, drelliers, bouteilles… J’en oublie.

Le personnel de l’EHPAD notamment le personnel d’animation nous remercie pour nos sourires et notre joie exprimée lors de notre prestation. Une ancienne a même pleuré après notre dernière danse… Stéphanie est allée la consoler et nous avons pris une photo avec elle…

Sur le départ, je recroise Koumba : « Les résidents veulent que vous reveniez » me dit-elle. Je lui réponds que ce n’est qu’une question de date.

Je me permettrai de rajouter que cette sortie est l’une des raisons d’être du groupe, s’il en fallait une de plus. Le fait d’apporter la joie dans les yeux de notre public par la musique, la danse et nos traditions fait partie de notre ADN, aussi bien dans ce type de lieu que dans d’autres comme Montmartre, mais cela est une autre histoire… al còp que ven !

RUNGIS Nous revoilà

Mercredi 7 juin – 6h du matin

À Rungis, trois jours de fête pour les 50 ans de l’arrivée des produits carnés au marché.

Le réveil a sonné tôt ce mercredi 7 juin, car la Bourrée Montagnarde est attendue pour 6h  au Marché d’Intérêt National (MIN) de Rungis, le plus grand marché de produits frais au monde.

Oui, cela fait 50 ans que viandes, volailles et produits tripiers sont arrivés en ce lieu.

Après le départ des halles de Paris, en 1969 et un passage infructueux aux abattoirs de la Villette, c’est en 1973 que les « chevillards » investissent cet endroit.

C’est une ruche d’environ 1 400 professionnels qui gravitent autour des cinq pavillons dédiés pour 280 000 tonnes de viande.

Danser dans les fraîches allées entourés de carcasses et devant les brasseries « l’Aloyau et Saint Hubert» a vite fait de nous réveiller

Notre présence a réchauffé le cœur des professionnels qui ont même pu faire quelques pas de danse avec nous.

Lors de cet évènement, nous avons rencontré la Confrérie du veau de Château Gontier, qui a pour but de mettre à l’honneur la viande de leur région (chaque jeudi, dans cette ville, se tient une grande foire aux veaux).

A 8h30, chose inhabituelle, débute la vente aux enchères de génisses d’exception élevées en Île-de-France, orchestrée par Stéphane Layani, président du MIN de Rungis.

Trois blondes d’aquitaine et une charolaise trouveront rapidement acquéreur et sauront ravir les papilles des connaisseurs.

Ce fut une belle matinée ensoleillée, riche de rencontres et de convivialité.

Nous remercions Michel Soulenq du restaurant « L’Aloyau »

pour son accueil royal et bon-enfant ainsi que Josette et Claude

pour leur participation musicale.

Ils se sont dit « OUI »

Samedi 20 Mai était un jour marquant pour l’une des danseuses les plus fidèles de la BM.

En effet, c’est ce jour que Véronique Restellini a choisi pour s’unir religieusement à Gaspard Lesueur de Givry en l’Eglise de Saint Sulpice dans la Nièvre, la cérémonie civile ayant eu lieu précédemment en Aveyron à Sainte-Geneviève-sur-Argence.

Plusieurs folkloristes se costumèrent pour surprendre Véronique lors de la messe. Les mariés firent leur sortie sous les drelliers fleuris, entourés de famille & amis. Quelle surprise pour Véro de voir ses costumes portés par d’autres ! Certains membres de la Bourrée Montagnarde avaient fait le déplacement spécialement dans la journée.

La fête continua non loin, aux écuries royales du Château des Bordes, à Urzy.

La Bourrée Montagnarde souhaite beaucoup de bonheur aux jeunes mariés, et de futurs petits folkloristes !

A vos marques, prêts… coupez !

Le week-end du 25 et 26 mars la FFATP organise son stage annuel de savoir-faire sous la houlette de Martine Di Bona.

Plusieurs participantes venus de Bretagne, Normandie, Île-de-France, Champagne sans oublier Véronique, Anne-Marie, Marie-Aurore et Sandrine membres de la BM, toutes s’activent autour de la machine à coudre et/ou s’occupent un « outil » à la main.

Pour certaines c’est une découverte : la couture, le tuyautage, la broderie…

Pour Véronique, l’opportunité de tuyauter sa coiffe pour un bel évènement à venir, mais chut… nous aurons l’occasion d’en reparler ultérieurement !

Sandrine confectionne sa petite bourse pour accompagner son costume folklorique… l’aide de férues de couture ne sera pas un luxe !! Merci à elles.

Anne-Marie et sa fille Marie-Aurore, quant à elles, amidonnent leur jupon.

Ils semblent, pour les membres de La Bourrée Montagnarde, qu’un banquet se profile à l’horizon !

Tout ce week-end se déroule dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Le déjeuner est l’occasion d’échanger, de causer, de plaisanter… de partager en somme.

Nous ne saurons que vous conseiller d’y participer… belle expérience en toute simplicité !

Et un merci à toutes « les petites mains » qui gravitent autour et contribuent à la réussite de ce stage !

Un nouveau printemps pour la Bourrée Montagnarde !

Longtemps le 1er avril a été considéré comme le début du printemps et même de la nouvelle année. Quel bon augure pour fêter un anniversaire ! Après l’hiver du Covid et trois ans d’interruption, le printemps a refleuri pour la Bourrée Montagnarde. Pour son 96ème anniversaire, ses membres, leurs familles et ses amis se sont retrouvés dans les salons de l’Aveyron, chaleureusement et professionnellement reçus par l’équipe de l’Oustal. Les dernières glaces ont fondu dans les verres à l’apéritif et les airs traditionnels joués par les musiciens du groupe ont fini de dissiper l’engourdissement hivernal.

Cette année le banquet est dédié à la Corrèze et il est revenu à Corinne Boussu, ancienne danseuse de notre groupe, Pastourelle de la Ligue Auvergnate pour 1975 et maire de Saint-Geniez-ô-Merle de 2013 à 2020, de présider le banquet et de rendre un vibrant hommage dans son discours d’ouverture à son département d’origine et à ses traditions. Des traditions corréziennes, il n’est guère de plus vaillants défenseurs et hérauts que Gérard et Martine Di Bona, invités d’honneur, dont l’engagement pour le folklore, au sein de la Veillée Limousine et de la Fédération Française des Arts et Traditions Populaires a été distingué par la Médaille Vermeil de la ville de Paris.

Un autre Corrézien a été à l’honneur, Jean Dandaleix, décoré de la médaille de bronze de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif et de la médaille du mérite amicaliste de la Ligue Auvergnate.
Accompagné par son épouse Arlette, il reçut pour ses trente années de folklore dont une quinzaine au sein de la Bourrée Montagnarde, les félicitations de Jean-Pierre Vic, président du groupe pendant trente ans avant que Sandrine Brun, nouvelle présidente, ne remercie Sylvie Lugans-Patruno pour ses cinquante années au sein du groupe. Entourés de leur famille, de leurs enfants et même petits-enfants danseuses et danseurs, Jean et Sylvie illustrent un engagement pour le Massif central et le folklore sur plusieurs générations !

Le printemps est porteur de renouveau, et la Bourrée Montagnarde en témoigne. De nouvelles générations prennent le relais et la transmission est assurée. Dans son discours, Sandrine Brun, qui a succédé en juin dernier à Jean-Pierre Vic à la présidence de l’association, rend hommage à cet héritage des anciens et à la Corrèze, tout en glissant malicieusement un poisson d’avril à base de réalité virtuelle, comble de la high-tech. Le spectacle lui-même, chorégraphié par Stéphanie Dale, s’ouvre sur une belle figure de son invention qui a conquis les convives. La Corrèze en a été le fil conducteur, avec ses danses, ses chants – les éternels Temps des gabariers, Etoile des Troubadours et Bruyères corréziennes – et sa coiffe, le gracieux barbichet, papillon de dentelle porté par quelques-unes des folkloristes. C’est justement cette coiffe blanche que célèbre le poème de Jean Rebier récité avec brio par Elisa. Les enfants n’ont en effet pas été en reste, enchantant le public de leurs enchaînements répétés sous la houlette d’Alix Rousseau.
Au rythme des textes de Marie-Christine Restellini, au gré des bourrées et chants, danseurs et musiciens ont emmené le public le long de la rivière Corrèze et des coteaux jolis.

Après le spectacle, aux musiciens de la Bourrée Montagnarde succède l’orchestre de Régine Raynaldy et les convives s’élancent sur la piste pour des airs et danses modernes et traditionnels. Corrèze oblige, « A nos souvenirs » de Trois cafés gourmands enthousiasme l’assistance ! Repas de qualité, tombola aux lots généreux grâce aux partenaires, musique entraînante, tout est réuni pour la fête qui dure jusque tard dans la nuit.

Au printemps débute un nouveau cycle, et, à 96 printemps, la Bourrée Montagnarde est pleine de promesses !

Tu vas te faire appeler Arthur

A l’heure où les enfants vont normalement se coucher, Arthur, lui, part à la fête, plus exactement au concert des Baladins.

Arthur, 12 ans, fils de Jean-Michel, musicien aux Baladins et Sandrine, présidente de la Bourrée Montagnarde rédige l’article :

Le spectacle des Baladins s’est passé à la Mairie de St Mandé le samedi 15 avril au soir.

Les Baladins se composent de jeunes et de moins jeunes qui jouent tous aussi bien et se retrouvent autour de Guy Letur.

Ce spectacle était super, mais un peu long car je suis un enfant. 

Le public a (RE)découvert la CABRETTE qui s’utilise généralement pour faire du folklore, mais ce soir-là ils ont joué  du Vivaldi, du Bach, des morceaux du 20ème siècle qui d’ailleurs se marient très bien avec la cabrette !

Alix et Yannick, membres de la BM, nous ont régalé de leurs morceaux joués et chantés.

Ont participé également un saxophoniste qui jouait super bien et une jeune violoniste, fille d’un couple de baladin : cette fille doit avoir un don au violon et au chant car elle nous a tous émus.

Autrement dit, ce spectacle était génial, le public lui aussi était très investi pour encourager les musiciens.

Étrange phénomène à la BM

Aujourd’hui à la répétition, tous les danseurs et musiciens de la BM semblent sous l’emprise d’un phénomène très bizarre : l’étourderie collective !

Observez bien leurs pieds ! Ils tournoient, ils claquent, ils dansent ou tapent la mesure comme d’habitude… Mais leurs chaussettes ???

Depuis 2012, la journée mondiale de la Trisomie 21 est célébrée tous les 21 mars. Date hautement symbolique puisqu’elle fait référence aux 3 chromosomes 21 à l’origine du syndrome et de la déficience intellectuelle des patients trisomiques.

Sous l’impulsion de l’association « Trisomie 21 France », la Bourrée Montagnarde a enfilé des chaussettes dépareillées, en soutien à cette bonne cause.

L’objectif étant de valoriser la diversité et la différence. 

Au-delà du message de tolérance, un peu de fantaisie et de couleurs ne peuvent que nous faire du bien !

Dansons pour l’arrivée du Printemps

Le week-end du 18 et 19 mars, le cœur de ville de Noisy-le-Grand, s’est métamorphosé en village rural pour fêter l’arrivée des beaux jours : les animaux de la ferme accueillaient les passants au beau milieu des bottes de paille.

L’ensemble était animé avec entrain et bonne humeur par les musiciens et danseurs de la Bourrée Montagnarde au milieu d’horticulteurs et d’une cinquantaine d’exposants venus de toutes les provinces de France. Les régions et leurs mets succulents étaient à l’honneur.

Mois de mars oblige, les giboulées se sont invitées à la fête mais n’ont pas empêché le succès de cette belle journée.

Nous avons eu l’honneur d’inaugurer ce week-end festif devant la belle Mairie de Noisy-le-Grand en compagnie de la confrérie du clos St Vincent (vin blanc sec, médaille d’or des Vignes d’Île-de-France pour le cru 2018), qui, en a profité pour nous faire déguster son cru de l’année.

Nous avons déambulé dans la rue commerçante et au milieu des fleurs, applaudis par les passants ravis d’écouter accordéon-cabrette-vielle et de nous voir danser entre les stands.

Un grand merci à la Mairie pour son accueil et l’excellent repas apprécié de tous, réalisé par un traiteur de la commune. Rien de mieux pour repartir danser la bourrée en compagnie des enfants du groupe qui nous ont rejoints après leur sieste, pour le reste de l’après-midi.

Chapeau à nos plus jeunes pour leur prestation toujours très appréciée du public.

La convivialité et la bonne-humeur était le maître-mot de cette journée.

Vive le Printemps et le terroir français.