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Auteur/autrice : Blondy PATIENCE

Repas au Saint-Honoré

Depuis le début de l’année tous les loisirs sont impossibles, danse, sport, … bref tout est à l’arrêt pour essayer de stopper cette pandémie.

Pour palier ce manque de manifestation, la Bourrée Montagnarde a proposé à ses membres actifs de se réunir, tout en respectant les distanciations sociales, dans une des brasseries qui donne des lots lors de son banquet annuel.

Nous nous sommes donc retrouvés au café «Saint-Honoré», tenu par notre ami Alexandre MONTARNAL. Afin de respecter les distanciations nous étions maximum 6 par tables et nous avons fait tout naturellement des tables de jeunes et de… moins jeunes !

Chaque table a pris un apéritif généreusement offert par la maison, et, bien sûr vous vous en doutez, nous en avons pris un deuxième !

Les conversations se font et se défont, les ventres se remplissent de solides et de liquides, la soirée se passe dans une ambiance chaleureuse et détendue malgré les annonces du gouvernement…
Nous terminons notre repas par des fruits : une petite prune et le chant « Jol pont d’a Mirabèl ».

Il est temps pour nous de partir pour respecter les consignes du gouvernement, nous remercions Alexandre MONTARNAL pour sa gentillesse, pour son accueil royal et sa générosité.

Nous attendons avec impatience la prochaine « pastissade ».

Descendre en Aveyron à vélo – Acte III

« Cela va devenir une habitude » penseront certains, mais à l’image des deux dernières années, me voilà à nouveau en selle pour rejoindre l’Aveyron.

Après être partis de Tours avec François en 2018, puis de Cosne-Cours-sur-Loire l’année dernière avec Alexandre… nous décidons avec mon binôme de cette année, François, de faire une infidélité aux routes auvergnates et de découvrir celles du Sud-ouest.

Nous partons donc de Dax – direction Biarritz pour cette première journée, qui s’avérera être la plus longue avec 109 km parcourus.
Lors des jours suivants, notre chemin nous amènera vers les Pyrénées sans jamais trop s’y aventurer… je ne suis pas un grand grimpeur ! Nous longerons donc dans un premier temps le Gave de Pau, en passant par la cité d’Henri IV jusqu’à Lourdes, où nous nous arrêterons quelques instants pour un petit temps de recueillement ; puis, nous continuons notre chemin.
Après la ville de Bernadette Soubirous, nous poursuivons vers celle d’une certaine vendeuse de foie… (Vous l’avez ?) Vient alors le moment de quitter les Pyrénées et cap au Nord vers les villes de Castres, Albi, Brousse-le-Château, Villefranche-de-Panat et enfin Laissac !

Pour ce qui est de la gastronomie, nous ne sommes pas en reste, avec la dégustation des vins de Pays et bières locales, mais aussi de plats emblématiques tels qu’une garbure sur la route de Lourdes ou d’un cassoulet en pleine période de forte chaleur… Mais après une bonne journée de vélo, il faut bien recharger les « batteries » !

Pour conclure, nous avons fait un très beau voyage en empruntant principalement des petites routes peu fréquentées et/ou des voies vertes dédiées entre autres, aux cyclotouristes que nous sommes.

Nous garderons en mémoire de bons moments, de belles rencontres et de beaux paysages.
Et il en restera la satisfaction d’avoir parcouru près de 850 km en 10 jours.
A l’année prochaine pour une nouvelle aventure cyclotouriste !

Année 2019-2020 de la BM

Découverte d’une pépite, La BM

Officiellement je suis entrée à la BM cette année 2019-2020, quelque peu particulière, certes ; cela dit je participais déjà aux bals, à soirée de banquet annuel au Nogentel, à l’intergroupes ainsi qu’à la sortie très matinale pour danser au marché de Rungis…

Bref, d’inoubliables souvenirs !

L’envie était comme une évidence puisque j’ai été accueillie les bras ouverts par l’ensemble des membres qu’ils soient de l’Aveyron, de la Corrèze, de la Lozère, … ou du Cantal !

Ma place est parmi eux et j’en suis enchantée.

Je tenais également souligner l’esprit d’équipe et la bienveillance de chacun pour éviter mes faux pas 😉, sans oublier de remercier tous ceux qui m’ont accompagnée, au-delà même de la BM, dans ma quête d’élaboration de mon futur costume…

Une rencontre tellement enrichissante, toutes générations confondues, dans le respect de la vie, du partage et de la convivialité. 

Une rencontre authentique !

N’oublions pas que si je suis parmi vous, c’est grâce à ma Caro.  😉 Poutoux ❣

Je tiens à tous vous remercier, bien sincèrement, de m’avoir fait une place dans votre magnifique famille.

Sandrine du Cantal, très touchée 💝

Repas de fin d’année de la BM

Mercredi 1er juillet 2020

                        Plaisir associatif

L’année touchant à sa fin …

Quelle joie de se retrouver dans un lieu plein de charme, paisible et festif en même temps, après ces longues semaines de confinement ❣

Merci de votre chaleureux accueil à la Guinguette Auvergnate, où nous avons pu y rassasier notre faim mais surtout remplir nos cœurs de ces petits moments de bonheur partagés même si certains nous ont manqué, nous avons bien pensé à eux…

Ce fut une douce soirée rythmée de partages, de sourires, d’éclats de rire, de joie, de danses… que du plaisir

Une mention spéciale à Laura qui a attisé nos papilles avec son délice sucré digne d’un grand chef, aux saveurs de chocolat blanc, infusion café et autres ingrédients subtilement cachés…

Ambiance assurée et nous pouvons remercier les personnes très dynamiques, investies et pleinement dévouées pour nous proposer tout au long de l’année des festivités très appréciées… ensemble, nous faisons de belles choses et avons gardé le lien en relevant le challenge pendant le confinement, développant une magnifique créativité chez certains 👏 Vive le brise-pieds !

Avec nos affectueux remerciements … Poutoux

Caroline & Sandrine du Cantal, ravies

Un peu de poésie dans ce monde de brutes !

Au détour d’un village vous tombez sur un panneau indiquant :
L’Ourtizet de galinette. Le jardin des œuvres d’art.
Si l’on regarde de plus près ce jardin dissimule des curiosités.

Situé en Lozère, au lieu-dit Ortizet (en patois Ourtizet : petit jardin), venez découvrir toutes sortes d’œuvres d’art sorties tout droit de l’imagination de Germain 7 ans, Fergus 5 ans et Myriam leur grand-mère, respectivement les neveux et la sœur de Sandrine, danseuse à la BM.

Si vous passez par-là, n’hésitez pas à pousser le portail pour rencontrer la propriétaire :
Attention ! Prenez le temps… elle est bavarde… et vous n’êtes pas à l’abri de repartir avec une poignée de haricots ou de cèpes, un pot de confiture ou un poème dédicacé… de son cru !

Profitez-en pour visiter les trésors de ce petit coin de paradis :
La porte des fées et sa légende, la Margeride et ses bisons et ses loups, le Malzieu-Ville et sa cité médiévale…

MA LIBRAIRIE INSOLITE

Un été particulier à Sainte-Geneviève-sur-Argence, petite commune du Nord Aveyron, située en bordure du lac de Sarrans sur le plateau de la Viadène et dans le tout nouveau Parc Naturel Régional de l’Aubrac.

La vie semblait s’être arrêtée depuis quelques années dans le centre du village : plus de primeur, plus de boucher, plus de parapharmacie, plus de quincailler, plus d’hôtelier restaurateur ; petit à petit, faute de repreneurs les commerçants atteignant l’âge de la retraite ont fermé  les boutiques… les rideaux se sont tirés, la vie s’est retirée doucement de cette rue principale où toute l’activité du village était concentrée !

Et puis, l’été 2020 arrive, et après plus de deux mois de confinement, la vie reprend ses droits !

Quelle surprise de découvrir deux nouvelles boutiques dans la rue du Riols !

L’ancienne présidente de l’Amicale de Sainte-Geneviève/Cantoin/Graissac, Françoise VASSAL ouvre un local où elle vend, aidée de son époux Jean, quelques meubles et objets anciens de belle facture : une brocante est née !

Un peu plus haut dans la rue, la famille CAYRON bien connue à la Bourrée Montagnarde et à la Fédération des Amicales Aveyronnaises s’active pour proposer un commerce d’un autre genre : longtemps libraires à Paris au pied de la tour Eiffel, « les Do » comme nous les appelons au groupe folklorique, sont partis à Espinasse d’Orlhaguet depuis quelques temps pour y couler des jours heureux de retraite bien méritée.

Mais, l’activité leur manque, aussi, ont-ils l’idée de proposer leur stock de livres anciens à la vente et ouvrent une boutique qu’ils appellent : « Ma librairie insolite ».

Leur fils Laurent, actuel président de l’Amicale parisienne, architecte d’intérieur qui offre ses services tant sur Paris qu’au Pays, se met au travail : il donne un coup de peinture sur la devanture, transporte de vieilles armoires familiales, installe étagères et rayonnages, met en place table et buffets anciens et, pour accueillir dignement la clientèle, déménage un beau canapé confortable qu’il met à l’entrée.

Dominique, elle, s’affaire à trier le stock par auteurs, par époques, par thèmes : les livres très anciens et recherchés d’un côté, les plus récents d’un autre, les documents sur le Massif Central près de l’entrée, ceux de l’Aveyron bien en vue, un peu de papeterie, quelques enveloppes, des affiches anciennes… sans oublier le coin des enfants… tout est prêt pour accueillir la clientèle curieuse, intéressée, étonnée, ravie !

Dominique, lui, trône à son bureau au fond de la boutique, tient la caisse et prête la main pour couvrir de transparent chaque volume.

Un travail d’équipe pour la naissance d’une belle boutique !

N’hésitez pas à venir le matin uniquement du mercredi, jour du marché, au samedi : nul doute que vous y serez bien accueillis, que vous trouverez la perle rare, le livre recherché depuis des années ; vous y serez conseillés par des professionnels aimant leur métier, les livres, leur village et les gens !

L’été 2020 aura marqué la renaissance du centre village grâce à ces deux initiatives et réserve d’autres surprises : une famille s’installe et ouvre la boucherie dans quelques jours et les travaux de restauration et mise aux normes ont commencé à l’ancien Hôtel des Voyageurs !

Sainte-Geneviève revit, la rue du Riols renaît, l’été 2020 redonne le sourire à tous !

Ma librairie insolite –- rue du Riols – 12420 Argences-en-Aubrac

La France est un beau pays… L’Aveyron aussi !

Après 2 mois de confinement pendant lesquels nous avons vécu très rapprochés les uns des autres, entre l’école à la maison, le télétravail, les courses, le ménage, la cuisine (2 repas dans la journée !) nous voici à l’approche des vacances d’été.

Nous rêvons de grands espaces, de grand air, nous aspirons à une nourriture saine, nous voulons consommer des produits du terroir sains et frais, nous voulons réactiver le commerce local,  les marchés colorés !

Oui, nous nous réveillons du confinement en nous apercevant que la France est un beau pays où il fait bon vivre, où la solidarité existe encore et où le dévouement est une réalité !

Alors que faire pendant nos vacances d’été ?… Partir en France !

Découvrir ou redécouvrir l’Aveyron, ses grands espaces, ses lacs naturels ou artificiels, ses châteaux chargés d’histoire, ses villages de caractère, ses ponts de pierre, ses croix sculptées, ses chemins de randonnée, ses plateaux dépouillés et silencieux, ses vallées ombragées et verdoyantes, ses cascades fougueuses… !

Visiter  ses musées et ses trésors cachés, apprécier sa gastronomie chez les plus grands chefs français, goûter les nombreux produits du terroir en déambulant dans les marchés de Pays, assister aux spectacles folkloriques donnés dans les plus petits villages, survoler les paysages en ULM, montgolfière, parapente ou deltaplane, s’aventurer sur la via ferrata… !

Ecouter, marcher, admirer, déguster, vivre des vacances reposantes, actives, sportives, en un mot se ressourcer ! Voilà ce que seront vos vacances en Aveyron ! Alors… vous êtes prêts ?

Mot du Président, Jean-Pierre VIC

Après plus de deux mois de confinement, nous avons repris nos activités, mais malheureusement le cauchemar n’est pas fini.

Nous avons tous été impactés dans nos entreprises, dans la vie de tous les jours. Nous avons également soutenu nos proches atteints par la maladie.

Heureusement quelques bonnes nouvelles, que vous pourrez découvrir dans le bulletin mondain, ont égayé ce sombre bilan.

Grâce à votre ingéniosité, nous avons pu rester en contact à travers les réseaux sociaux mais la chaleur humaine nous manque.

Les initiatives originales de chacun nous ont unis dans ces moments difficiles.

Le son de l’accordéon, de la cabrette et de la vielle ne résonne plus dans nos oreilles le mercredi et le samedi : où sont nos rencontres, nos sorties, nos voyages ?

Hélas, le monde d’hier et le monde d’aujourd’hui sont différents ; il va falloir s’adapter à vivre autrement, le temps de cette pandémie. Nous sommes tous sur un navire en pleine mer, quel cap devons-nous prendre ?

Notre prochaine escale sera : Mercredi 1er juillet 2020 à 20 h au bord de la Seine à la Guinguette Auvergnate afin de partager nos agapes dans une ambiance conviviale et d’échanger physiquement des moments heureux.

L’art dans tous ses états

La BM a de l’idée en cette période de post-confinement.

Pendant cette période de confinement, comme nous ne pouvions plus pratiquer notre « Art et Tradition Populaire », certains d’entre nous se sont tournés vers un nouvel art, en reproduisant des peintures et/ou des instruments de musique.

La tendance du confinement : le #GettyMuseumChallenge.

Ce challenge, populaire en particulier sur Instagram, met les internautes au défi de reproduire chez eux des chefs-d’œuvre, notamment  des tableaux de peintre avec ce qu’ils ont sous la main : vêtement, draps, papier toilette, breloques, peluche, tout est bon pour stimuler son imagination et sa créativité.

Nous sommes tous un peu des artistes avec nos pinceaux, nos crayons, nos ciseaux, mais aussi notre corps pour danser la bourrée et jouer de la musique, et devant l’art, nous n’avons pas tous le même ressenti ! Mais le principal, c’est d’imaginer et de s’amuser… !

Girl Minstrel Date 2020 Alix-4
« Girl Minstrel » de Gustave Jean Jacquet – 1881 – Débute en 1865, il est connu comme peintre de portrait féminin – reproduction par Alix 

La petite fille à la flûte Claire-4
« La petite fille à la flûte » – reproduction par Claire

Louis XIV Paul-4
Portrait de Louis XIV en costume de sacre de Hyacinthe RIGAUD – 1701 – Né dans la province du Roussillon, Hyacinthe Rigaud, est considéré comme l’un des plus célèbres portraitistes français de la période classique – reproduction par Paul

Nature morte à l’échiquier MC-4
« Nature morte à l’échiquier » de Lubin BAUGIN – 1640 – Né vers 1610 semble se former dans l’entourage des peintres de Fontainebleau : les natures mortes qui l’ont rendu si célèbre remontent à sa jeunesse – reproduction par Marie-Christine

Danse à Bougival Sylvie -4
« Danse à Bougival » de Pierre-Auguste RENOIR – 1883 – ce tableau impressionniste fait partie d’un triptyque sur le thème de la danse et met en scène un couple dansant dans une guinguette – reproduction par Sylvie

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« L’Homme accordéon » Oeuvre de 2 artistes surréalistes Arthur et Sandrine

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L’artducollage et du pliage »L’accordéon dans tous ses états » et « Émois…..ma cabrette à moi » – par Pierre

veronique
« Rencontre de la cabrette et de l’alboka pour un grand voyage » – par Véronique

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« Le chant du lion » – par Cécile

Una fadarèla…  

Una fadarèla… 2

Alors qu’il rentrait chez lui à la nuit tombée, un jeune berger découvrit avec stupeur au détour d’une ruelle de Lavernhe, des fées lavandières. Ces créatures fantastiques sont appelées là-bas des fadarelles.

Ces belles demoiselles vêtues de blanc lavaient leur linge sous les rayons de la lune et avec de merveilleux battoirs d’or. L’une d’elles aperçut le curieux. Elle ne le dénonça pas et s’en approcha belle et légère.

La fadarelle prit par la main le jeune homme sidéré par sa beauté. Ils s’éloignèrent du groupe.

Dans un coin sombre, elle l’attira entre ses bras et l’embrassa.

Une source coulait à proximité et comme la fée voulait étancher sa soif, elle confia au berger son sac lesté du battoir d’or. Tenté par le trésor, le jeune homme qui était pauvre, commit la pire des bassesses et échangea le battoir par un morceau de bois. Voyant le jour poindre, la fée embrassa son compagnon en lui promettant de revenir et le laissa le cœur brisé.

Rongé par les remords, le berger passa les cinq nuits suivantes à attendre le retour des fées, en vain.

La sixième nuit, enfin, les lavandières apparurent. Quelle ne fut pas sa peine de constater que sa bien-aimée était absente. Les demoiselles discouraient entre elles, il apprit alors avec effroi que la fée avait été emprisonnée dans un aven de Saint Grégoire par ses sœurs pour sa trahison.

Aussitôt il partit délivrer la malheureuse. Arrivé sur place, il pénétra sans hésiter dans la grotte et jeta son battoir d’or dans l’onde claire. Puis guidé par les sanglots de la prisonnière, il s’enfonça dans l’eau, retrouva la fée et resta à ses côtés pour vivre un amour éternel.

Voilà la légende des fadarelles …. Aquò èra ma manou que racontava aquelas istoèras