Skip to main content

Auteur/autrice : Blondy PATIENCE

La France a un incroyable talent, la BM aussi !

Vous allez découvrir aux travers de différents articles que les adhérents de la Bourrée Montagnarde ne sont pas en reste quand il s’agit de partager leur talent ou leur passion.

Peut-être en connaissez-vous certains ? D’autres vont vous surprendre !
Ne boudons pas notre plaisir et découvrons nos talentueux passionnés ou nos passionnés talentueux…

Levée de rideaux sur :
«  Nos BMistes ont du talent ! »

LE VILLAGE PREFERE DES FRANÇAIS

Le 9 novembre 2019, le papa de Sandrine Brun, nous a demandé d’animer son dernier banquet des pompiers bénévoles de la Lozère. A l’occasion de ces 3 journées passées en Gévaudan, nous avons eu le plaisir de découvrir LE MALZIEU l’un des plus « beaux villages de France »

Cette visite donnée par Monsieur Jean-Noël BRUGERON, maire passionné et passionnant, nous a permis de découvrir le village fortifié entouré de remparts, la tour de défense, le chemin de ronde, les portes d’accès à l’enceinte dont la rénovation a mis en valeur le patrimoine exceptionnel de cette cité médiévale.

Situé sur le chemin de Compostelle, LE MALZIEU secoué par la Bête du Gévaudan au XVIIIème siècle est traversé par de nombreux marcheurs et pèlerins qui apprécient le calme de son environnement exceptionnel.

Cette année, la candidature du MALZIEU à l’émission « Le village Préféré des Français » a été retenue et se trouve être la seule commune de la Région Occitanie !

Jusqu’au 22 mars 2022, 23H59, le public peut voter pour élire son village préféré.

Nous vous encourageons à aller visiter ce village médiéval mais auparavant à votez pour LE MALZIEU afin qu’il soit élu « village préféré des français 2022 », ce qui contribuera à faire connaître ce coin de Lozère magnifiquement restauré qui vaut vraiment le détour.

Pour voter : ftvetvous.fr/levillage

 ou par téléphone au : 3245

UNE PROF DE DANSE

J’enseigne les danses de société (tango, valse, cha-cha, salsa…) depuis que j’ai 19 ans, et aussi plus récemment les danses traditionnelles de toutes régions et tous pays dans les écoles.

Je suis ‘tombée dedans’ depuis toute petite puisque ma maman (Lélé, membre de la BM aussi) est également professeure de danse, et que je l’ai aidée pour donner ses cours à 12 ans quand elle s’est cassé le genou.

Je pratique par ailleurs d’autres danses comme la danse classique, le modern’ jazz, le contemporain, la danse africaine ou le flamenco, mais j’apprécie plus particulièrement les danses à deux ou à plusieurs pour la connexion, la communication universelle qu’elles permettent entre les danseurs.

Si vous aussi vous souhaitez apprendre à danser, n’hésitez pas à me rejoindre en consultant cette adresse : https://sites.google.com/site/arcstremydansedesalon/apprenez-%C3%A0-danser

Stéphanie DALE

LE YIN ET LE YANG ou LE PING ET LE PONG

J’ai découvert le ping-pong en faisant un tournoi proposé par l’école en CE1. J’ai gagné !

Cela a éveillé en moi l’envie de faire du tennis de table et je me suis inscrit au club de Fontenay-sous-Bois.  J’aime bien jouer au ping-pong car c’est l’occasion de voir les copains et de me détendre.

Maman confirme : « Tout est prétexte à faire du ping-pong !

Un repas de famille et nous voilà à débarrasser la table pour jouer avec sa sœur et les cousins ;

à la maison, une table de salle à manger, un peu d’ingéniosité et c’est parti pour un match solo ! »

Ping-pong quand tu nous tiens !

Arthur HÉRICOURT

L’ACCORDÉON, MA PASSION !

C’est à Romainville que tout à commencé lorsque mon père qui connaissait François Hugon, joueur de cabrette, nous emmène, ma cousine Monique Rouquette, cabrettaïre, et moi, rue de Lappe, où des veillées musique ont lieu au sous-sol de la Galoche d’Aurillac.

Des veillées sympathiques, mais intimidantes pour la fille de 11 ans que j’étais, car elles étaient fréquentées par des accordéonistes chevronnés : François Boissonnade, Claude Quintard, Guy Letur, Michel Pomier, Christian Boissonnade … mais aussi et surtout, parce que j’étais la seule fille parmi tous ces hommes … !

En fréquentant ces veillées, mes parents ont souhaité m’inscrire au folklore. A cette époque (il y a 50 ans… !) les musiciens des groupes jouaient de la vielle et de la cabrette, mais très peu d’accordéon : la Bourrée Montagnarde a bien voulu m’inscrire et c’est ainsi que nous avons été accueillies, ma cousine et moi,  par le « petit comité » comme on les appelait alors : René Rouquet, cabrettaïre, Pierrot Tordeix, vielleux, Tonton Bessière, danseur et René Roques, accordéoniste, qui m’a appris le folklore que je ne connaissais pas : « allez Régine tire ! » me disait-il.

L’accordéon est un instrument vivant et joyeux mais exigeant qui demande courage et persévérance lorsque l’on débute car le jeu des deux mains est différent, comme pour le piano. Il présente un gros avantage, celui de pouvoir jouer toutes les musiques : jazz, swing, musette et bien sûr… folklore !

Je me suis forgée en écoutant des K7, des disques de Pierrot Roux et en répétant chaque semaine, soutenue par mon père et encouragée par René Roques, qui m’a appris cette façon de tirer, ce rythme si particulier de la bourrée.

A 16 ans, je me lance et, avec le soutien de mon père, je monte mon orchestre ; une chanteuse Velyne, la fille de nos voisins, et quelques musiciens, nous voilà partis à jouer pour les amicales, pour les fêtes de villages au Pays, pour de nombreux mariages, et pour les bals du 14 juillet et du Nouvel An.

Des répétitions sont nécessaires et ont lieu au sous-sol du pavillon chez mes parents ; au fil des années, l’orchestre a grossi, les musiciens sont devenus des amis et nous avons enregistré disques et cassettes.

L’accordéon est plus qu’un instrument, c’est mon passe-temps favori, ma passion que j’essaie de faire partager avec de jeunes musiciens mais aussi sur les réseaux sociaux, comme ces deux dernières années où avec Gérard, mon mari cabrettaïre nous avons enregistré quelques airs qui ont procuré du plaisir aux internautes.

L’accordéon, cet instrument qui se transporte partout, permet de jouer seul, à plusieurs ou en orchestre : c’est la fête et l’ambiance assurées, la joie et l’amitié partagées !

En un mot, l’accordéon, c’est la vie… C’est ma vie !

Régine RAYNALDY

PASSION FAMILIALE

Bercé depuis tout petit au son de la cabrette et du ronronnement des moteurs, le permis en poche, me voici plein d’espoir ! Conduire… oui ! … mais pas uniquement une voiture de tourisme avec maman sur le siège passager… ça non ! Car … conseils, remarques, critiques, parfois encouragements, mais souvent accrochée au tableau de bord ou la jambe tendue comme si elle appuyait sur la pédale de frein craignant à tout moment  l’incident, voire l’accident ! … ça non ! Si possible, autre chose !

Une occasion s’est présentée par un coup de fil de l’organisateur de la coupe LOGAN Rallycross, puis TWINGO : véhicules de course d’occasion disponibles, courses étalées sur l’année, budget abordable, après voir fait le tour de la question, je me dis « pourquoi pas », puis, à la réflexion : « mais, qu’en pensera mon père qui a toujours couru avec le lion » ?

Je me lance avec Guillaume, mon frère, dans l’aventure, et nous voici inscrits dans le championnat de France des Rallycross : 9 épreuves dans l’année sur des circuits mi terre, mi bitume, répartis en France.
Les épreuves ont lieu le weekend, mais nous devons être sur place dès le vendredi en fin d’après-midi afin de subir les divers contrôles : vérifications techniques de la voiture et administratives des pilotes.

Un tour de reconnaissance permet de se familiariser avec le tracé, les chicanes, les virages puis la compétition commence : cinq voitures partent de front pour 5 tours chronométrés ; les meilleurs temps de la première manche, partiront en première ligne lors de la course suivante.

Dès le départ, les moteurs ronflent, grondent, c’est un beau concert pour qui aime la mécanique ! Les pilotes casqués, harnachés à leur siège, les deux mains gantées accrochées au volant, ont les yeux rivés sur les feux pour le départ : les voitures sont lancées, les pilotes se battent pour être à la corde du premier virage et prendre la tête : l’obligation de passer par le tour Joker peut changer le classement, un virage mal négocié et la course peut se terminer dans les décors ou par un tonneau !

Un accrochage, une casse mécanique, un moteur mal réglé « qui tourne sur 3 cylindres » peut nous reléguer au fond du classement ! La mécanique bien préparée est aussi importante que la concentration du pilote !

L’ambiance hors course est très particulière : certains se croient aux 24 heures du Mans et viennent avec leur semi-remorque rempli de pneus de rechange (lisses par beau temps, sculptés s’il pleut) et de pièces détachées (cardans, amortisseurs, colonne de direction, moteur) : ceux-là arrivent au dernier moment, leurs mécaniciens qui ont préparé la voiture installent tout en amont.

D’autres, comme nous, viennent avec leurs copains, un brin mécanicien, se plaisent à partager le casse-croûte sur une petite table de camping tout au long des deux jours, et dorment sur un matelas posé à même le camion. L’ambiance hors course est décontractée, familiale, amicale : ces journées nous ont laissé des souvenirs de franche camaraderie, sans véritable enjeu, même si, nous avons été fiers de quelques bons résultats !

Le bruit d’un moteur bien réglé… l’odeur de l’huile chaude… le redressage d’une tôle froissée… et les conseils et encouragement de son frère… C’est tout cela à la fois le plaisir du sport automobile !

Alexandre RESTELLINI

FUTUR CHAMPION !

Pas toujours évident quand on est jeune de trouver un loisir qui nous plaît et nous passionne.

Moi, Paul, du haut de mes 13 ans, j’ai la chance d’en avoir trouvé un, le handball.

Tout commence par hasard : je veux faire comme mon cousin qui est gardien de but de handball donc,  je demande à essayer. Vers 6 ans, je commence en école de hand.

Ce sport qui allie esprit d’équipe, agilité et rapidité me plaît. Actuellement, je joue en équipe masculine moins de 14ans (M-14) au handball Club de Serris Val d’Europe (HBCVE) au poste d’arrière droit ( je suis gaucher).

Je m’entraîne deux fois par semaine (1h30) et j’ai des matchs presque tous les week-ends.
Ma famille m’encourage et me soutient.

Les matchs se jouent à 7 contre 7 (6 joueurs et un gardien par équipe) en deux mi-temps de 20 minutes chacune (la durée des mi-temps augmente avec l’âge). Nous sommes d’ailleurs plutôt bien classés avec notre équipe. Nous sommes en division 1 en départemental (8 meilleures équipes de la Seine-et-Marne) et dans le top 24 en régional Ile-de-France.

Tout cela ne serait pas possible sans notre entraîneur, Yann, qui a du fil à retordre… !
Il doit jongler avec le caractère de chacun ainsi que nos forces et nos faiblesses. Pas toujours évident de gérer une bande de garçons en début d’adolescence.
D’ailleurs, qui sait, peut être que dans quelques années je serai moi aussi entraîneur…

Comme le dit notre cri de guerre « Serris, Ensemble ! »

Paul DANDALEIX

Comment s’occuper quand on est à la retraite

Etant manuelle, c’est tout naturellement que je me suis dirigée vers une association pour faire des tableaux en 3D.

Cela demande minutie et patience.

Tout d’abord, il faut choisir une image qui servira de support et que l’on colle sur un carton.

Pour donner un effet de relief à notre création, nous devons découper sur les feuilles restantes (minimum 5), les différents éléments présents soit au cutter ou au ciseau, parfois même à l’aide d’une loupe pour les plus petits motifs.

On travaille les morceaux découpés en colorant d’abord la tranche avec un feutre ou de l’encre de chine puis on les bombe pour leur donner vie

Ensuite, on colle les motifs du plus grand au plus petit en fixant d’abord en arrière-plan pour terminer par ceux au premier plan.

On superpose les pièces sur des plots de silicone sans trop les aplatir pour un effet de relief.

Si on le souhaite, on peut ensuite vernir tout ou certains éléments avec un pinceau fin en faisant du goutte à goutte.

On peut également utiliser des accessoires comme du tissu, du bois, des perles…

Chacun fait comme il ressent.

Pour sublimer notre tableau, il suffit à la fin de faire un entourage et de le mettre dans un cadre. Chacun fait son ouvrage, mais la convivialité, les conseils et les belles rencontres sont aussi d’une grande importance.

Arlette DANDALEIX

QUE DU BONHEUR !

Cela a commencé il y a quelques années lorsque des amis m’ont lancé un défi… « Dessine-nous un mouton… non, un cheval » … et me voilà partie dans cette aventure !

J’ai dessiné des personnages humoristiques pour amuser mes amis qui étaient ravis, et qui me disaient : « tu es douée, Sylvie ! », chose que je n’aurais jamais osé imaginer, même si à l’école, j’avais une bonne moyenne en dessin.

Il y a un an et demi, lors du confinement, une copine m’indique le site d’une école d’art « Savoir dessiner »… « Tu pourrais t’y inscrire et essayer » me dit-elle.

C’est parti ! Je me lance et me revoilà dans l’apprentissage du dessin : croquis, fusain, portraits, peintures acrylique, à l’huile, gouache, aquarelle etc … et ainsi, je découvre différentes techniques…

Mes préférées sont l’aquarelle, le fusain, la peinture à l’huile et le pastel sec et gras… Spontanément je me dirige vers les portraits, les caricatures, les paysages, l’abstrait etc…
Les supports sont différents : je dessine sur du papier de différente épaisseur et de divers formats et utilise des toiles pour la peinture à l’huile et acrylique.

Je travaille à la maison sur Paris ou en Aveyron : il me faut beaucoup de clarté et les jours de beaux temps, je me mets sur la terrasse à l’air libre tout en écoutant les oiseaux chanter. J’y prends énormément de plaisir !

Quand je commence une œuvre, je suis complètement absorbée et ne sais pas à l’avance les couleurs qui vont m’inspirer ni le temps que je vais y passer… Je travaille à l’instinct et selon l’envie du jour.

Sylvie LUGANS

UNE PASSION : LE TIR SPORTIF

Le Tir sportif est un sport à part entière et un loisir accessible à tous. Sous l’égide de la FFTir, il est le 3ème sport individuel en France en nombre de licenciés.

Il demande adresse, concentration, persévérance, goût de l’effort et maîtrise de soi. Il aide à conserver une bonne forme physique et mentale. Il prône les valeurs fondamentales, le respect de soi et des autres et bannit
la violence.

Il se pratique dans des stands aménagés, sur des cibles, uniquement, et dans le respect strict des règles et des comportements de sécurité édictés par la FFTir.

La saison sportive se déroule en 2 parties :
– de septembre à février : tir en intérieur à la carabine et au pistolet à plomb à la distance de 10 m,
– de mars à juillet : tir en extérieur à la carabine et au pistolet avec cartouche aux distances de 25 et 50 m.
Les cibles peuvent être fixes ou mobiles selon la discipline de tir.

Les règlements techniques précisent toutes les nombreuses règles applicables aux armes, aux équipements du tireur (pantalon, veste, chaussures, gant, casquette, cache-œil, … ) et aux stands.

J’ai découvert le tir par le Service militaire et je pratique cette discipline en compétition
depuis plus de 50 ans dans un club à Etampes (91).

Ma discipline favorite l’hiver est la carabine à 10 m sur cible fixe. La cible est zonée de 10 à 1. Le 10 est un rond de 0,5 mm de diamètre. Un impact parfait est compté 10,9, puis la valeur est descendue de 1/10 en 1/10ème de point.

Un match se tire sur 60 coups en 1h30 avec 1’impact par cible.
La cible est envoyée à 10 m par un mécanisme manuel ou électrique. La technologie ayant
évoluée, pour les compétitions importantes, les cibles sont remplacées par un système électronique, avec capteurs qui déterminent précisément le point d’impact du plomb. Le traitement des informations donne, en temps réel à chaque impact, la valeur du point, l’évolution du score et le classement. Avec l’usage de cette installation, le temps est réduit à 1h15.

La FFTir organise des compétitions officielles : championnats départemental, régional et national avec quotas de qualifications dans chaque catégorie d’âge et de sexe pris sur l’ensemble des tireurs ayant participé au niveau inférieur dans la catégorie correspondante.
Par exemple, dans ma catégorie d’âge Sénior 3 (plus de 60 ans), les 86 premiers du classement global de tous les régionaux sont qualifiés pour le championnat national.

J’ai la possibilité de m’entraîner dans mon stand à domicile et il est nécessaire d’avoir arme et équipements personnels. J’ai pu me qualifier plusieurs fois au championnat national.

Marcel DESCOUBES