Auteur/autrice : Blondy PATIENCE

Le 9 Juillet 2022, la BM est de sortie : nous ressortons souliers, costumes et chapeaux, pour fêter un bel évènement… les 10 ans ou plutôt les 12 ans (le Covid étant passé par là) de mariage d’Emmanuel et Emilie AUSTRUY sur la péniche  » La Pause Parisienne ».

Effectivement cette soirée a été une belle « pause » mais plutôt Auvergnate ;

Nous avons été accueillis chaleureusement par les jeunes mariés qui avaient revêtu leurs tenues d’il y a 10 ans, et leurs 4 filles.

Une belle surprise attendait les convives : la venue de la Bourrée Montagnarde  !

En effet, Emmanuel et Emilie ont voulu revivre leur mariage à une exception près… le lieu !

Au son de la cabrette tous les convives se sont regroupés pour regarder costumes, danses et écouter les airs de notre cher Pays.

Après notre prestation Emmanuel et Emilie étaient pressés et heureux de danser avec nous : valses, bourrées à 2, à 3, ou encore à 4, en rond, en carré… tout y est passé !

Les convives ont été coopératifs, accueillants et à l’écoute.

Ils ont tous été très heureux de s’échapper en Auvergne l’espace d’une heure.

Tous se sont prêtés au jeu… grands et petits… leurs filles ont dansé avec brio polka piqué, escloupetto et polka des poutoux.

A l’issue d’une pause au cours de laquelle une collation bien appréciée a été servie, nous avons repris nos danses pour quelques minutes et avons terminé par le traditionnel brise-pieds qui laissera à tous un avant-goût des vacances au Pays.
Les mariés, les convives et nous-mêmes avons été heureux de partager ce moment de danse qui a fait tant de bien après deux longues années d’absence de rencontres.

L’Assemblée Générale annuelle du groupe folklorique a eu lieu le mercredi 15 juin 2022, et a réservé une surprise : le rajeunissement de la présidence !

En effet,  Jean-Pierre VIC, président de La Bourrée Montagnarde depuis 35 ans qui souhaitait passer la main depuis quelques années et Martine GASQ, vice-présidente depuis plus de 20 ans, qui elle aussi, avait émis le vœu d’alléger ses engagements, ont laissé leur place respectivement à Sandrine BRUN et Alexandre RESTELLINI.

Sandrine BRUN, native de Saint-Chély d’Apcher est arrivée à La Bourrée Montagnarde en 2005 et se fait tout de suite remarquer grâce à son accent lozérien que les années parisiennes n’ont pas réussi à entamer !

Sandrine aime danser la bourrée et surtout, porter le costume folklorique ; elle se plaît très vite au sein de ce groupe multi générationnel et endosse le rôle de « grande sœur » de tous les jeunes qui ont grandi ensemble.

Après quelques années de présence, Sandrine entre au conseil d’administration de la BM : son sens de l’écoute, sa prise de parole conciliante, sa façon de résumer des avis parfois opposés, ses remarques constructives qui vont toujours dans l’intérêt du groupe et sa bienveillance, sont très appréciés des membres du bureau qui l’ont naturellement nommée à la tête de La Bourrée Montagnarde.

Alexandre, d’origine lozérienne et aveyronnaise, est né un an avant la « section enfants » de La Bourrée Montagnarde, il est donc arrivé au groupe dès qu’il a su marcher !

Élevé à la cabrette, il est rapidement devenu un danseur expressif, au frapper de pieds énergique et sonore ! Enfant, il aimait être celui qui tapait le plus fort, devenu adulte, son envergure est impressionnante et ses ahucs rythment les bourrées.

Alexandre est toujours de bonne humeur et discute avec tous les folkloristes, qu’ils soient jeunes, nouveaux venus ou anciens membres.

De par son métier, il rencontre de nombreux amicalistes et folkloristes ce qui est également un atout pour l’avenir du groupe.

En acceptant la vice-présidence, il apporte sa jeunesse et son enthousiasme au groupe folklorique qui l’a vu grandir et auquel il est si attaché.

La Bourrée Montagnarde a changé de Direction, mais pas de cap : elle part vers de nouvelles aventures et espère bien fêter son centenaire en 2027 !

Merci à Jean-Pierre et Martine, bienvenue à Sandrine et Alexandre !

Que vive La Bourrée Montagnarde !

En ce mercredi 29 juin, petits, grands et ami(e)s de la Bourrée Montagnarde se sont retrouvés dans notre salle de répétition à Saint Mandé pour le repas de fin d’année.

C’est depuis quelques années un moment de convivialité et de partage : chacun a apporté un met ce qui nous permet de découvrir de nouvelles recettes culinaires.

Après l’apéritif offert par le groupe folklorique, le repas est l’occasion pour certains de se remémorer cette année de reprise et pour d’autres d’envisager leurs vacances d’été en Aveyron ou plus largement en Auvergne ou dans d’autres contrées.

Au cours du repas, le nouveau duo présidentiel, Sandrine Brun et Alexandre Restellini, remercient leurs prédécesseurs Jean-Pierre Vic et Martine Gasq pour toutes les années de dévouement au sein du bureau de la Bourrée Montagnarde : quasiment un demi-siècle à eux deux ! De chaleureux applaudissements s’en suivent !

Plusieurs dates de rendez-vous sont données : le vendredi 12 août 2022  à Argences-en-Aubrac pour la journée d’été de la Bourrée Montagnarde qui participera à celle organisée conjointement par la Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs et l’amicale de Sainte-Geneviève/Cantoin/Graissac, ou pour assister à l’une des soirées animées par Cabrettes et Cabrettaires et son président Yannick Rousseau : le mardi 9 août, concert à Pons organisé par l’amicale et sa présidente Martine Gasq, le mercredi 17 Août 2022, animation au buron des Boules de Lacalm ou le jeudi 18 août, concert à Espeyrac sous l’égide de l’amicale et son président Gérard Bonnenfant.

Sandrine et Alexandre concluent en remerciant chacun pour leur présence et pour leurs mets savoureux, avec mention particulière à Régine et Mado qui ont su organiser et mettre en place avec fluidifié ce repas !

Cette soirée se termine dans la joie du rangement et du balayage et le plaisir de se revoir à partir du 7 Septembre pour la reprise des répétitions des adultes et le samedi 17 septembre pour nos pitchouns.

Bonnes vacances à tous !

Souvenez-vous !

Dans la newsletter n°24 nous vous invitions à voter pour la candidature du Malzieu-Ville, joli village de Lozère qui est le seul retenu dans la région Occitanie.

Le suspens a duré 3 mois, et le mercredi 29 juin, lors de l’émission de Stéphane Bern, le vainqueur est désigné : Bergheim remporte le titre du village préféré des français !

Mais le Malzieu-Ville n’a pas démérité !

Il arrive 4ème derrière  Bergheim (Grand-Est), Hesdin (Hauts-de-France), Quintin (Bretagne).

Merci à tous nos lecteurs qui ont soutenu et participé à cette petite victoire !

Il ne vous reste plus qu’à y faire un petit tour pour vos prochaines vacances… Et faire un petit détour par Ortizet😉.

Habituée à mes monts, du Cantal… quel plaisir de partager avec mes cousins Auvergnats, Lozériens, Aveyronnais, Corréziens… cette traversée de la baie du Mont Saint-Michel pendant le week-end de Pentecôte ! 

Que ça fait du bien de se retrouver en sortie, loin de l’Ile-de-France, pour une bonne bouffée d’air marin !

Samedi 4 juin 2022, enfin nous pouvons y aller après deux années de report !

Destination le Mont St-Michel

Nous partons de Maisons-Alfort et sommes bien décidées à savourer ce moment tant attendu. Pour se mettre dans l’ambiance,  nous faisons du co-voiturage et avons hâte de nous retrouver pour la magnifique visite de l’abbaye audio-guidée avant de partager un dîner à la crêperie des Genêts, à deux pas de l’auberge de jeunesse où nous résiderons pendant ces trois jours. 

Se retrouver tous ensemble, à la veillée pour discuter, rigoler, taper la belote… que de souvenirs … d’une époque d’antan ! 

C’est comme regarder un feu de cheminée,  on ne s’en lasse pas !

Rien ne vaut ces moments de convivialité, la BM, une vraie famille !

Merci ❤️

Le dimanche matin, après un bon petit-déjeuner, chacun vaque librement à ses occupations, brocante au village, pétanque, détente, marche, visite…

Pour le déjeuner, Martine et ses cousins nous rejoignent en famille au restaurant du Bec d’Andaine, où nous nous régalons et prenons des forces car nous allons en avoir besoin…

Rendez-vous en début d’après-midi pour la traversée de la baie. Le temps a été clément avec nous, nuageux mais ensoleillé ! Parfait pour marcher !

Que dis-je, marcher ou devrais-je dire glisser… personnellement, je patinais dans la vase (oui ce n’est pas sur la glace mais je peux dire que ma technique a été assez efficace). Nous avons eu un soin des pieds gratuit !

Grace à notre sympathique guide, nous avons découvert :

– des mini crevettes Corophium volutator, espèce de petits crustacés amphipodes de la famille des Corophiidae. Ils forment des populations très denses dans les vases et les sables vaseux littoraux parfois connus sous le nom de « corophie tourneur »,  

–  les sables mouvants comment les identifier, gérer et s’en sortir

–  l’histoire du Mont Saint-Michel…

Ce fut sportif et il nous a fallu une bonne condition physique ! Alors je pense que nous pouvons souligner l’accomplissement de tous avec une mention spéciale pour nos doyens qui ont le mérite d’avoir fait la traversée… félicitations à Lélé et Jean-Claude !

De retour à l’auberge de jeunesse des Genêts pour le dîner et la veillée. Après une bonne nuit de sommeil, tous prêts pour rentrer à la Capitale. Certains ont fait un passage par Grandville, petite promenade à la découverte de la ville, guidée par Brice que nous remercions.

Il est déjà l’heure d’organiser le co-voiturage du retour… et toujours dans la bonne humeur, le cœur plein de bonheur !

Merci pour l’organisation de ce beau séjour !
Vive la BM !

Le 22 mai 2022 la Bourrée Montagnarde représentée par Sandrine et Marcel, participe au défilé de costumes organisé par la FFATP (Fédération Française des Arts et Traditions Populaires).

Nous sommes reçus au château de Breteuil au cœur du parc naturel de la Vallée de Chevreuse, dont l’architecture extérieure ainsi que le jardin à la française, le parc à l’anglaise, les douves, le colombier sont inscrits aux monuments historiques depuis 1933. Ce château appartient à la famille Le Tonnelier de Breteuil depuis 1712 et se transmet de père en fils.

Nous en prenons plein les yeux de part la beauté du site mais également parce que nous rencontrons 24 autres couples venus de différentes régions de France et un du Portugal. Autant vous dire que nous apprécions la diversité des costumes, du plus chatoyant au plus atypique !

Journée d’échange, de rire et de concentration aussi ; en effet cette année le défilé se fait en musique, chorégraphié par le danseur Stanislas Zmarzlik. Nous avons donc  » travaillé  » toute la matinée : un pas en avant, un pas en arrière, un salut, une figure représentant un signe distinctif de notre folklore… et bien sûr quelques touches de fantaisie !

Après une pause bien méritée pour le déjeuner, nous voilà d’attaque pour 3 défilés devant une salle pleine (à la façon de la BM, nous avons harangué les passants) et un public conquis… Tout ceci sous la direction et le regard bienveillant de Martine Di Bona.

Comme Arlette et Jean l’an dernier, cette journée fut parfaite et nous ne pouvons que conseiller à tous d’y participer. 

A l’année prochaine !

La Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs a été présente à Aubrac pour la transhumance.

En ce troisième week-end du mois de mai 2022, c’est sous une très forte chaleur que des milliers de visiteurs sont venus sur le plateau de l’Aubrac pour découvrir et applaudir le passage des éleveurs avec leurs troupeaux. Accompagnés par des attelages de chevaux, certains élevages ont parcouru une distance de 55 kms avant d’arriver sur la place du village à Aubrac ou à l’estive de Fontanille.

En début de matinée, une Messe à l’église Notre Dame des Pauvres était célébrée et suivie par la bénédiction des troupeaux. Toute la journée des animations sont proposées : visite du jardin botanique, randonnées, réalisation de recettes de cuisine par un chef, musique et danses folkloriques.

Un salon du terroir a proposé au public des rencontres avec celles et ceux qui perpétuent les traditions du terroir Aveyronnais. Patrimoine naturel et culture, sensibilisation à la faune et la flore, traditions musicales « Cabrettes et Cabrettaïres » fabrication, histoire et vie musicale, présentation de la vie rurale, rencontre avec des éleveurs, découverte des filières viandes de qualité, présentation de la production fromagère Laguiole AOP, enseignement agricole.

Un marché de producteurs et Artisans de l’Aubrac était également installé en plein air afin de présenter au public les excellents produits aveyronnais.

Une belle journée de transhumance dans les paysages somptueux de l’Aubrac avec quelques photos prises par Alain Marcillac, Directeur de la communication au sein de la Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs.

Angélique, cousine d’une danseuse à la BM et son époux Cyril, tous deux lozériens viennent de recevoir le prix de « la plus belle carte des vins de France » dans la catégorie restaurant traditionnel, lors d’une belle soirée dans un prestigieux hôtel de Paris, l’Intercontinental hôtel Opéra.

Leur restaurant, « La régalade », est aujourd’hui un lieu incontournable de la vie clermontoise.

En cuisine Angélique et son chef concoctent de bons petits plats élaborés essentiellement à partir de produits frais. En salle vous rencontrerez Cyril, maître sommelier qui se fera un plaisir de vous guider dans le choix de votre verre de vin !

En descendant au Pays, n’hésitez pas à faire une escale gourmande pour le déjeuner et prenez rendez- vous à Clermont-Ferrand, 9 rue Nestor Perret, près de la place Jaude : toute une équipe vous y attend !

Mais je laisse le dernier mot à ces jeunes entrepreneurs :

« Nous remercions vivement le magazine Terre de Vins de l’organisation de ce très joli concours qui met en avant notre travail et notre passion ».

#laregaladeclermontferrand #terredevins

Pâques, qui célèbre la résurrection du Christ pour les catholiques, est également pour beaucoup l’occasion d’une grande chasse aux œufs.

A l’origine, les œufs de poule étaient interdits à la consommation les 40 jours précédant Pâques, mais l’on ne pouvait pas interdire aux poules de pondre… ! Alors… les œufs étaient stockés et cuisinés à Pâques !

Aujourd’hui, les œufs sont en chocolat mais cela n’a pas toujours été le cas :
bien avant la chrétienté, les civilisations romaines et égyptiennes offraient des œufs colorés, l’œuf symbole de la vie, pour fêter l’arrivée du printemps et la renaissance de la nature.

Mais… qui dispose les œufs un peu partout dans le jardin ?

Papi, Mamie, les Parents … ?

Vous n’y êtes pas du tout !

En Allemagne ce sont les lapins ; en France ce sont les cloches qui se taisent trois jours avant Pâques le temps de leur voyage à Rome et en reviennent chargées d’œufs ramassés sur le chemin.

Le jour de Pâques, chaque foyer partage ce plaisir enfantin avec le ravissement de la découverte, la satisfaction de la récolte, le bonheur de la dégustation et l’émerveillement dans les yeux des plus jeunes !

Apprécions ces quelques photos sans modération et sans risque d’indigestion !

Un joli motif crayonné sur une toile déjà installée sur un tambour, prête à broder : un projet que ma grand-mère avait dû préparer en vue d’une future coiffe ou guimpe.
Alors c’était parfait pour moi !
Remettons les choses dans leur contexte : j’ai hérité d’un costume folklorique d’une de mes tantes pour lequel il manque la coiffe.

En avant pour la broderie !

Dans un premier temps, les recherches.
J’ai beau être dans la couture je n’y connais pas grand-chose en broderie main.
De quel style faut-il que je m’inspire : broderie blanche, Richelieu, traditionnelle… ?
Quels points utiliser : point avant, point de tige, passé plat, point de piqûre… ?

J’aime beaucoup les points que je vois sur cette broderie, j’ai même l’impression que je peux en reproduire quelques-uns. Alors je zoom pour comprendre les étapes.

Il y a déjà quelques motifs tracés sur le tissu donc je vais essayer d’y rester fidèle.

Ohhhhh ! Je sens l’esprit de ma grand-mère à mes côtés au moment où je plante mon aiguille…  Non, c’est faux… En revanche j’aime l’idée de reprendre un projet qu’elle avait en tête. Comme un héritage, quelque chose qui se perpétue de génération en génération.

Je commence par passer sur les contours, la partie la plus facile car avec quelques membres du groupe nous avions suivi un rapide stage en broderie grâce à la FFATP.

J’enchaîne rapidement avec les œillets (trous au centre des fleurs) et le bourrage (pour donner de l’épaisseur) que j’ai également appris lors de ce week-end.

Je commence tranquillement à la maison, je continue dans la voiture et à chaque moment d’attente. Je devine que ce sera long. En plus, quand je ne suis pas satisfaite je recommence certaines parties.

Je me rapproche doucement des grosses fleurs, et là je débute vraiment.

Je m’attaque aux feuilles sur lesquelles il y a déjà un motif dessiné. Il faut d’abord couper quelques fils et en faire le tour plusieurs fois avec l’aiguille pour former le quadrillage voulu. Les fils sont très fins et rendent la tâche ardue mais j’ai réussi.

C’est parti pour les grosses fleurs.
J’ai réussi à deux reprises, du coup je recommence et en plus je décide d’en rajouter.

Même principe, un quadrillage à la base puis les diagonales pour l’un et des diagonales et des araignées en quinconce pour l’autre.

Je finis par passer tout le contour de la broderie avec un point de bourdon, j’enlève le tambour et j’ai fini !

J’ai réussi à terminer avant noël, il ne me reste plus qu’à la monter en coiffe, repasser, tuyauter et à la porter … enfin quand on le pourra de nouveau !

En attendant, peut-être retrouverai-je une autre pépite dans mes boîtes ?

Alix ROUSSEAU