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Tableau d’honneur

Tableau d’honneur  

Nos pastourelles

2014 – Alix ROUSSEAU
Pastourelle de La Ligue Auvergnate et du Massif Central et Pastourelle du Cantal
2013 – Marine OPPER
Pastourelle de l’Aveyron et 2ème Demoiselle d’Honneur de la Ligue Auvergnate et du Massif Central
2012 – Claire DANDALEIX
Pastourelle de la Corrèze et 1ère Demoiselle d’Honneur de la Ligue Auvergnate et du Massif Central.
2011 – Marine OPPER
originaire de Pons, commune de Saint-Hippolyte, canton d’Entraygues sur Truyère, 1ère Demoiselle d’Honneur de la Payse de France.
Anne Sophie VIC    
 2006 – Anne-Sophie VIC, originaire de Coussergues (Canton de Laissac) et de Saint-Gervais, Pastourelle de l’Aveyron 2008 – Nathalie CAYRON, originaire de Sainte-Geneviève-sur-Argence et d’Espalion, Ambassadrice des Rabalaïres
1980-81 Marie Helene POUJOL
2005 – Christelle BUISSON, originaire de Laguiole et de Saint-Gervais, Pastourelle de l’Aveyron.1980 – Marie Helene POUJOL, Pastourelle de la Ligue auvergnate et du Massif Central, Pastourelle de l’Aveyron
1979 Nadine BLANQUIT1978 Laurence CASTANIE
1979 – Nadine BLANQUIT, Pastourelle du Cantal1978 – Laurence CASTANIE, Pastourelle de l’Aveyron
1977 Sylvette GRANIER1977 Nadine BERGOUNION
1977 – Sylvette GRANIER, Pastourelle de la Ligue auvergnate et du Massif Central, Pastourelle de l’Aveyron1977 – Nadine BERGOUNION, Pastourelle de la Lozère
1977 Evelyne CONSTANT1976 Sylvie POUPON
1977 – Evelyne CONSTANT, Pastourelle du Cantal1976 – Sylvie POUPON, Pastourelle de la Lozère
1976 Gisèle PRADALIE1976 Christine DELRIEU
1976 – Gisèle PRADALIE, Pastourelle de l’Aveyron1976 – Christine DELRIEU, Pastourelle du Cantal
1975 Nadine VIALA     1975 Nadine VIALA1975 Corinne CHARPENTIER
1975 – Nadine VIALA, Pastourelle de la Ligue auvergnate et du Massif Central, Pastourelle de la Haute-Loire1975 – Corinne CHARPENTIER, Pastourelle de l’Aveyron
1975 Christiane CAYLA1972 Eliane DOMERGUE
1975 – Christiane CAYLA, Pastourelle de la Lozère1972 – Eliane DOMERGUE, Pastourelle de l’Aveyron
1961 Yolande CLOT1961 Daniele VAYRON
1961 – Yolande CLOT, Pastourelle de la Ligue auvergnate et du Massif Central, Pastourelle de l’Aveyron1961 – Daniele VAYRON, Pastourelle de la Lozère
1948 Raymonde VEDEL
1948 – Raymonde VEDEL, Pastourelle de la Ligue auvergnate et du Massif Central, Pastourelle du Cantal

Costumes

Les Costumes 

Féminin : Le Caraco

Caraco de la Bourrée Montagnarde
caraco3

Féminin : La robe

Masculin

Au XIXème siècle les vêtements de toute la famille sont confectionnés avec le chanvre, le lin et la laine de mouton travaillés et tissés dans les fermes. Les progrès de l’industrie et l’amélioration des voies de communication à la fin du XIXème siècle estompent peu à peu l’isolement des campagnes,  et les tissus manufacturés en provenance de Lyon se répandent. Seules les familles riches ont accès aux soieries importées.

La tenue de travail
Les hommes portaient un pantalon de drap très résistant et une chemise de chanvre : autour de la taille, une ceinture de flanelle entourait plusieurs fois les reins, pour les garder au chaud et pour les maintenir en vu des gros efforts des travaux des champs. L’été, le gilet était en coton  ou en flanelle, qui absorbe bien la sueur et de laine de mouton en hiver. Parfois le paysan portait une veste en tissu grossier de serge de laine ou de toile plus fine l’été. La blouse  en toile, en fil ou en lin pour les plus aisés protégeait chemise et pantalon lors des travaux de la ferme et permettait de dissimuler des vêtements usés. L’homme était chaussé de sabot qu’il avait  lui-même taillé lors des longues soirées d’hiver. Coiffé d’un chapeau de feutre à larges bords, il attachait un grand mouchoir autour du cou qui le protégeait des courants d’air l’hiver et l’été, absorbait la transpiration ; il n’oubliait jamais son couteau pour couper ou tailler et se déplaçait très souvent un bâton à la main.

Les dimanches et jours de fête
Les hommes portaient par-dessus la chemise, un gilet en cotonnade, en cachemire de laine ou en velours pour le devant et en satinette noire pour le dos ainsi que la veste dite carmanhola, à col droit et grands revers et petites basques, les panels.

Certains n’ôtaient la blouse que pour aller à la messe.


La blouse ou biaude ou blaude selon les régions est ample, de différente longueur, plissée ou froncée Elle peut être ornée de broderies autour du col, des poignets, des emmanchures et sur les coutures de côtés.
Autrefois, les jeunes préféraient la blouse blanche qui est plus gaie.
Par la suite, la blouse ou bloda est de couleur bleue
avec des broderies blanches à hauteur du cou et des épaules.


Ce n’est
que très tard
que l’on adopte,
la blouse noire
des maquignons,


La chemise est en chanvre gris,
qui blanchit avec le temps,
les lavages et les expositions au soleil.

Elle est de toile blanche grossière, dite camias,
arrêtée à mi-cuisses et fendu latéralement.
   
La ceinture de flanelle scinde la taille

La culotte, dite bragas ou calças est taillée dans une toile résistante, faite de laine et de chanvre, dite caabas. Elle est sombre et peut être rayée.




Les sabots ou esclops
à nez retroussés et large bride (la bata)
complétaient la tenue des champs.

Contrairement à ce que l’on croit,
les souliers de cuir étaient fort répandus.

Le chapeau plus ou moins haut et à bords plus ou moins larges est de feutre noir parfois « bourru » est indispensable pour se protéger du soleil ou des intempéries. Très haut pour les bourgeois « lou décalitro »un peu moins haut pour les moins aisés,
« lou miech décalitro »,
les bords peuvent être gansés de ruban ou de cuir





Le mouchoir est noué autour du cou et protège l’hiver des courants d’air, du froid, de la pluie ou de la neige et l’été il absorbe la transpiration.


   
Le gilet sans col est prolongé sur le devant pour de courtes pointes et resserré à l’arrière.
Le bâton ou drellier est en alisier rougi à la chaux vive.
Indispensable au paysan pour conduire les troupeaux,


Il était aussi nécessaire pour se défendre lors de mauvaises rencontres au détour d’un chemin.

Danses

Les Bourrées 

La Bourrée est une des danses les plus anciennement connues. Son origine se perd dans la nuit des temps. D’antiques documents historiques attestent que l’on dansait la bourrée en l’an 879.

Elle fut introduite à la cour de France par Marguerite de Valois, épouse du roi Henri IV, et plus connue sous le nom de « Reine Margot », où elle jouit d’une grande faveur jusqu’au règne de Louis XIII.

En Auvergne et dans le Massif Central, elle s’est perpétuée jusqu’à nos jours.On désigne sous le nom de Bourrée une grande variété de danses dont le rythme est, suivant les époques ou les régions, à deux ou trois temps.

Cette danse se rencontre avec des variantes dans pratiquement tout le Massif Central et dans les régions limitrophes où elle s’est adaptée au tempérament des populations.Mais les différences constatées d’une région à une autre ne sont que superficielles. Dans le fond, le même pas se retrouve partout.

La bourrée des montagnards est exécutée par des hommes au caractère viril et rude. Elle dégage une impression de force, presque de violence et se caractérise par la régularité des rythmes, par la vigueur des mouvements, par des frappés de pieds énergiques au sol, par les gestes inspirés de rites millénaires sortis de la mémoire des hommes.

La cavalière la danse avec grâce,
le cavalier avec animation et vivacité,
l’un et l’autre avec souplesse et agilité.
Dans la Bourrée ordinaire, les danseurs ont les regards rivés à ceux de leur danseuse, qu’ils s’éloignent ou s’en rapprochent.
Capricieuse et rieuse, la cavalière semble jouer avec l’émotion de son cavalier.
Coquette et effarouchée, elle semble le fuir pour venir l’agacer ou lui pardonner.
Le cavalier déploie ses talents de séduction, étale sa force, montre son agilité, cherche à fasciner sa partenaire.
Les danseurs se tiennent en rond, en carré, en ligne ou en colonne pour exécuter des bourrées légères,
rapides, gracieuses ou guerrières.
La bourrée est l’expression du travail à la ferme (danse d’imitation), des travaux des champs, (bourrée de caractère), de la vie familiale et amoureuse (bourrée gracieuse).
 



Les accessoires sont très présents et reflètent le travail de la vie quotidienne dans les campagnes : Couteaux (capuchadous), bâtons (drelliers – guimbarde), Sabres, quilles, bouteilles, sabots, mouchoirs ou foulards.

Couteaux (capuchadous)

 Bâtons (drelliers-gimbardes)
Sabres, quilles, bouteilles
Sabots
Mouchoirs ou foulards