Concours de bourrée
Concours de bourrée
C’est après plusieurs années d’absence que ce samedi 13 septembre au soir a eu lieu dans la salle Saint-Nicolas d’Issy-les-Moulineaux le concours de bourrée, remis à l’honneur par la Ligue Auvergnate et du Massif Central.
Les tables installées autour de la salle arrondie laissent un bel espace pour les danseurs qui sont accompagnés par les musiciens de Cabrettes et Cabrettaïres.
Le concours comprend 4 catégories d’âges : 12-17 ans, 18 à 29 ans, 30 à 59 ans, et à partir de 60 ans.
Une bonne vingtaine de participants ont joué le jeu de se lancer dans cette aventure, même quelques débutants s’y sont risqués, et nous avons assisté à un véritable festival de bourrées : des jeux de bras exprimant l’enthousiasme, des frappés différents à chaque passage mais toujours en cadence, des bourrées de salon s’appliquant à danser tout en finesse, en pas glissés, des bourrées sages des grands-pères qui n’ont rien perdu du pas et des mouvements de bras, des bourrées de la montagne à l’allure plus puissante, aux frappés sonores, certains se sont même risqués à quelques acrobaties avec une roue lors de traversées latérales !
Dès les premières notes de musique, les concurrents, certes concentrés, ont exprimé chacun à sa manière, sa joie de danser : les « ohucs » ont fusé, les visages se sont éclairés, pieds et mains se sont agités sous les cris d’encouragements des spectateurs !
Le jury était composé d’une dizaine de personnes tous initiés et très objectifs dans leurs analyses. Les scores très serrés ont donné lieu à une deuxième, parfois une troisième démonstration.
Les résultats sont tombés en fin de soirée avant que le bal ne commence : la Bourrée Montagnarde avait 4 représentants qui ont accepté de relever le défi :
- Andréa Franzi, le plus jeune concurrent de cette soirée
- Alexandre Pelamourgues, finaliste, se classe 2ème des 12-17 ans
- Guillaume Restellini, demi-finaliste
- Alexandre Restellini remporte la catégorie des 30-59 ans.
Nous le savons tous : « l’essentiel est de participer » et nous espérons encore plus de représentants lors des prochaines éditions, car même si le niveau était bon, tout le monde avait sa place.
Le podium est le fruit de longues répétitions et une récompense pour les maîtres de ballet successifs qui donnent de leur temps pour transmettre un véritable patrimoine vivant ! Bravo aux 4 garçons qui ont porté haut les couleurs de La Bourrée Montagnarde !
-
img-20250914-wa0002
-
img-20250914-wa0003
-
img-20250917-wa0021
-
img-20250917-wa0010
-
img-20250917-wa0015
-
img-20250917-wa0005
-
img-20250917-wa0011
-
img-20250917-wa0016
-
img-20250917-wa0008
Le violon est né en Italie au XVIème siècle. C’est l’instrument le plus aigu de la famille des cordes frottées, issu des violes de bras ; il possède quatre cordes accordées par quinte (sol, ré, la, mi). A l’origine le violon avait pour principale fonction la doublure des parties vocales et l’exécution des airs de danse.
Dès l’origine, les accordéons se scindèrent en deux types : – les accordéons chromatiques produisent la même note que l’on tire ou que l’on pousse et permettent de jouer dans toutes les gammes ;
En effet, l’arrivée en nombre des Auvergnats à Paris dans la première moitié du XIXème siècle leur donne l’occasion d’organiser des bals. Il a donc fallu procéder à quelques arrangements qui ont donné naissance à la cabrette telle que nous la connaissons aujourd’hui. L’âge d’or de la cabrette se situe au XIXème siècle : leur succès est tel que les bals Auvergnats prennent le nom de l’instrument et deviennent les « Bals Musette ».
